Trek: la suite des peripeties... et des photos!
Namaste!!
Ou en etais-je... A oui, nous partions du monastere de Phutkal.
Une aventure qui mous a bien preoccupes et a failli compromettre la fin du trek a eu lieu juste avant: Targais (notre guide) a eu la mauvaise idee de marcher (et s'enfoncer droit dans le pied!!) un clou rouille de fer a cheval.
Il va sans dire qu'ici, persomme n'est vaccine contre le tetanos... N'etant pas medecin, on s'inquiete un peu...
1er soir, il ne pose plus le pied par terre. Lendemain matin, il a bien mal (sans blague... ) et la plaie n'est vraiment pas belle, il commence a avoir de la fievre. Il y a une Amchi (medecin traditionnelle dans le village avant Phutkal - LA Dolma de l'emission ou il y avait eu Gilbert Montagne-).
Il rejoint le village (puis par la suite Phutkal) a cheval.
de motre cote, ou rencontre un groupe de suisse tres sympa, dont une est chiropracticienne. Elle nettoit et perce la plaie, nous file des antibio. Faudra refaire ca tous les jours... Elo n'etant pas faite pour ca , c'est moi qui vais jouer a l'infirmiere tous les jours, et c'est pas facile vu leurs notions de l'hygiene et des infections... comment dire... assez differentes des notres (genre "mais pourquoi, avant de faire le pansement faut il que je me lave le pied avec du savon, et sans reposer le pied par terre apres?").
En tout cas, apres coup, heureusement qu'on avait une grosse pharma (merci Marie!! ;-) )... non non par pour nous: juste pour le guide et les horsemen!! Finalement, ca s'est bien fini... et je me suis decouvert une vocation !!
Apres ce recit un peu long, la suite en photos:
En quittant Phutkal, nous retrouvons les grands espaces sauvages, ses cols au milieu de nulle part
ses paysages desertiques
ses arbres sortis d'on ne sais ou
et ses riviere a traverser (ici, impressionnante, mais finalement super facile!)
Avec le Marang la, col haut (5300m) et bien dur car vicieux , nous quittons le Zanskar et ses pentes et sommets abruptes
et gagnons le Chang Tang, ses courbes et ses grandes etendues.
On a a nouveau 2 jours les pied dans l'eau, mais cette fois c'est plutot ambiance plage et on en redemande!
Avec l'arrivee dans le Chang Tang arrive aussi la presence de loups, qui nous oblige a attacher les chevaux la nuit pour ne pas qu'ils s'ecartent du camp. On n'en a pas vu mais il y avait des traces partout:
Moins drole, en meme temps arrive le mauvais temps et la pluie presque tous les jours (c'est a dire la neige juste au dessus, puisqu'au Chang Tang, on est presque tout le temps au dessus de 5000m).
Heureusement le temps se calme et revient au beau la veille et le jour du Gyama la (5840m, le point le plus haut du trek), ce qui nous evite de devoir faire demi-tour a 3 jours de la fin pour cause de trop de neige...
Et quand revient le soleil, ca tappe... et le camp devient un etendage geant!!
Vers le camp de base du Gyama la... avec un petit air de vanoise... les yaks en plus!!
Le Chang Tang et ses magnifiques etendues sauvages...
Ainsi que ses nomades tibetains
Nous avons donc fini par arriver au lac Tso Moriri, dans une bonne excitation, apres 29 jours de trek (dernieres photos a venir, elle ne sont pas sur mon appareil).
Ce fut une vraiment chouette aventure, pas du tout monotone etant donnees la variete de paysage traverses (des gorges de rocher rouges au grands plateaux tibetains) et l'alternance de periode ou on ne croisait personne, les journees ou on avait des contacts avec locaux et/ou nomades, ou encore celles ou on etait sur des itineraires de trek assez parcourus...
En tout cas, ceci a ete possible grace a notre super equipe, et je recommande notre guide Targais qui a organise le trek d'une maniere tres pro et a su sortir des sentiers battus, s'adapter a nos exigences particulieres et aux aleas du terrain et de la meteo.